Sous l’égide des Francophonies, ce festival des écritures se tient du 19 au 24 mars, et permettra de découvrir des textes achevés, mais pas encore mis en scène.
Il s’agit de donner à voir et à entendre, sur l’univers concret de la scène, des écritures dramatiques résultant de résidences sur place d’auteurs issus, cette année, du Burundi, du Burkina Faso, des Comores, du Cameroun, du Congo, du Sénégal, du Canada, de Belgique et même de France. Au total, sept femmes et six hommes sont à découvrir au fil de textes que Corinne Loisel, responsable des activités littéraires des Zébrures du printemps, définit comme « des dramaturgies qui évoquent les tumultes et fracas de notre monde, ainsi que ses bouleversements sociétaux ».
Ces textes, précise-t-elle, « entretiennent chacun un rapport différent au réel. Ce sont des écritures qui ne refusent aucune créolisation de la langue française, ni le compagnonnage avec d’autres langues. Ils se déploient en résonance avec les cultures des femmes et des hommes qui les ont écrits, revisitant parfois leurs mythes ».
- Les Zébrures du printemps, du 19 au 31 mars à Limoges et en Nouvelle-Aquitaine.
Film – Madame de Sévigné
Isabelle Brocard (France)
La réalisatrice, qui a enseigné la littérature française, offre un portrait saisissant de la grande épistolière du XVIIe siècle. On la découvre sauvant in extremis sa fille – plus tard Mme de Grignan – agressée dans un bosquet par un Louis XIV chaud lapin. Plus tard, on s’attache aux rapports malaisés entre une mère qui a du cœur et une fille qui en a très peu. Karine Viard et Ana Girardot jouent ça avec talent, loin de l’univers du Lagarde & Michard.