C’est à Alloue, bourgade de 500 habitants, que Maria Casarès s’éteignit en 1996, à l’âge de 74 ans. Son souvenir se perpétue dans la demeure, assortie d’une scène qui, à Poitiers, porte son nom. Johanna Silberstein et Matthieu Roy, qui dirigent l’établissement, ont prévu plusieurs spectacles pour leur festival d’été.
Il y aura, présentée en dîner-spectacle, La Vague, adaptation, par Marion Conejero, du roman de l’américain Todd Strasser, paru en 1981, et porté à l’écran en 2008. C’est l’histoire d’un professeur, dont l’expérience sur le nazisme, qu’il entreprend avec ses élèves, s’avérera plus qu’inquiétante …
En apéro-spectacle, ce sera, dans une mise en scène de Matthieu Roy, Europe Connexion, de la Franco-Roumaine Alexandra Badea, qui explore les lobbys des pesticides à la Commission européenne. En goûter-spectacle, Sylvain Levey mettra en scène Ouasmok ?, son texte renommé dans le domaine de la littérature théâtrale destinée à la jeunesse.
800 lettres d’amour bouleversantes
Du 6 au 23 juin, ont eu lieu, à la Scène Maria-Casarès de Poitiers, des lectures de quelques unes des 800 lettres d’amour bouleversantes qu’échangèrent – de 1944 à 1959 – la comédienne et Albert Camus (1913-1960). Est encore prévu, dans les jardins du domaine, un parcours sonore, intitulé « Fragments d’autre », autour de cette correspondance, avec les voix de Johanna Silberstein et Philippe Canales, la composition musicale étant due à Aurélien Dumont.
Par ailleurs, seront organisées des visites de chantier du logis de la Vergne en pleine restauration, tandis que du 12 au 15 septembre, seront montrés les travaux des jeunes metteurs en scène Marie Demesy, Alice Kudlak, Ferdinand Flame et Grégoire Vouquois.
- La Maison Maria-Casarès, centre culturel de rencontres et Maison des Illustres, domaine de la Vergne à Alloue(16).
Film – Le Comte de Monte-Cristo
(Alexandre de la Patellière, France)
Cette énième version filmique du roman fameux d’Alexandre Dumas tient sacrément la route. On ne se lasse donc pas de découvrir encore, sous de nouveaux visages, cette formidable histoire de vengeance, dont le héros, Edmond Dantès – qu’incarne Pierre Niney, d’une manière qui rompt avec la tradition du personnage – révèle sa part d’ombre avec force.