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Une décennie après le triple attentat de 2015, les éditorialistes sonnent l’alarme : le « oui, mais » à la liberté d’expression, singulièrement des dessinateurs de presse, semble progresser, en particulier chez les jeunes.
Alors que les rémunérations des patrons du CAC 40 atteignent des montants stratosphériques, Michelin appelle à la décence, mais juste à propos de celles de ses salariés. Et les primes JO dans tout ça ?
Réévalué à 5, 5 % du Pib pour 2023 et à 5, 1 % pour 2024, le déficit public résulte de choix économiques et politiques : cela n’empêche pas le gouvernement d’en faire un argument pour continuer à affaiblir les droits sociaux.
Nommé à la tête d’un ministère de « l’Efficacité gouvernementale », Elon Musk peut-il être un modèle ? Oui, si l’on en croit le ministre français de la Fonction publique, avide de partager les « bonnes pratiques » de celui qui veut coloniser Mars, après avoir détruit l’État. Tollé.
Pour parvenir à faire baisser le taux de chômage à 5 %, le gouvernement veut à nouveau durcir les règles de l’assurance chômage. Une réforme à contretemps pour les plus indulgents, un nouveau saccage en perspective pour les autres… les éditorialistes sont unanimes pour s’inquiéter de ses conséquences.
Être ou ne pas être exposé : le projet avorté de promotion du livre de Jordan Bardella dans les gares et le métro parisien a suscité une violente polémique. Acte de censure pour les uns, de résistance pour les autres, elle est illustrative d’une extrême droitisation de la société, alimentée par le capital.
Retrouver notre article : Loi Immigration : un cuisant désaveu pour l’exécutif
Alors que 201 personnalités appellent à marcher, le 21 janvier, pour demander l’abandon de la loi dite « Darmanin », cette dernière continue de susciter des réactions virulentes. Comme en France, la presse étrangère constate « la victoire idéologique » du Rassemblement national. Une nouvelle alerte, pour toute l’Europe.
Pour les éditorialistes, le « coup de sang » d’Emmanuel Marcon a redonné de l’air au ministre de l’Économie qui, dans la foulée, a plaidé pour une réduction des droits des chômeurs de plus de 55 ans. Si certains s’en félicitent, d’autres feignent de s’interroger : mais qui doit, en réalité, se « réveiller » ?