En adaptant Vie et Destin, le Théâtre de la Vallée plonge ses personnages dans l’enfer de Stalingrad, de la Loubianka et des camps d’extermination nazis, pour une lecture contemporaine d’un chef d’œuvre dénonçant le totalitarisme et la guerre.
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En pleine débâcle du IIIe Reich, une jeune Française et son enfant, fils d’un soldat allemand, atterrissent dans une pouponnière nazie. Solidement documentée, Caroline De Mulder nous fait vivre le quotidien d’une de ces maternités imaginées pour régénérer la race aryenne.
Un réalisateur moyen ambitionne de tourner un film moyen, dans un univers qui ne l’est pas du tout, et Jean Echenoz nous régale de ce récit rocambolesque et très second degré. Dahlia de la Cerda, elle, libère, en autant de nouvelles intenses, la colère de treize Mexicaines façonnées par la violence patriarcale.
Une équipe d’enquêteurs est confrontée à une triple affaire de suicide suspect, de momie incongrue et de disparition de l’épouse de son commandant dans une compétition de handisport au Japon. Intrigue complexe, écriture fluide, forte empathie pour ses personnages : tout séduit chez Benoît Séverac.
L’ex-Terminator l’a défié sur l’échiquier, et l’ex-boxeur l’a emporté. Hasta la vista, baby !
Des chasseurs lepénistes nargués par un chevreuil, perturbés par l’idylle d’un « métèque » et d’une « nympho »… C’est un terroir bien à droite qui part en vrille sous la plume sardonique de Sébastien Gendron. Plus sérieux, Antonin Varenne nous emmène à Madagascar pour ressouder un père et son fils menacé de mort.
À Arnold Schönberg, le sérialisme, Tristan Murail la musique spectrale, Karlheinz Stockhausen la musique électronique. La trace laissée par György Ligeti porte le nom de micro-polyphonies.
Au Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, 140 de ses œuvres racontent cinquante ans d’une carrière placée sous le signe de la patience et du long temps de pose.
Il y a un peu plus de trente ans, il débarquait sur une scène baroque en effervescence, sosie de Clark Kent, grand, la silhouette athlétique, le regard timide derrière des lunettes strictes.
Joueur cosmopolite, engagé et rescapé des pires tragédies du XXe siècle, Savielly Tartakover a laissé sa trace dans l’histoire des échecs en inventant, à la demande de ses hôtes barcelonais, une ouverture inédite.