Deux cents ans après la « rencontre » de Mendelssohn avec Bach, Christopher Jackson reprend son adaptation de la "Passion selon saint Matthieu". Mais quel dommage d’en avoir écarté certains des plus beaux chants.
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Pas bigot, Fauré, mais touché par la grâce, avec ce Requiem « composé pour le plaisir » pour exprimer « une délivrance heureuse ». Le Chœur de Namur, tout en pudeur et en raffinement, le sert admirablement.
Il y a longtemps qu’on n’avait à ce point été touché par une interprétation de l’ultime œuvre du génie de Salzbourg. On la doit à l’inventivité de Raphaël Pichon, qui a imbriqué des morceaux bien assortis entre les différentes parties du Requiem.
À l’évocation de Stravinsky, on pense en premier lieu aux partitions nées de sa collaboration avec les Ballets russes de Serge Diaghilev : L’Oiseau de feu, Petrouchka, Le Sacre du printemps, écrites entre 1910 et 1913.
À l’heure où l’Europe n’en finit plus de se barricader, des artistes tentent sans relâche de transcender les frontières.
La soprano lituanienne soulève l’émotion en interprétant les ultimes lieder de de Richard Strauss, accompagnée par le piano intimiste, presque crépusculaire de Markus Hinterhäuser.
On découvre avec bonheur la beauté mélodique de cet auteur franco-flamand du XVIe siècle, aussi talentueux dans la musique sacrée que dans la musique profane.
Carlo Gesualdo, prince italien de la Renaissance, avait bien des crimes à expier. Se tournant vers la musique sacrée, il a conçu des madrigaux audacieux, imprégnés de douleur, d’amour, de mort. Philippe Herreweghe en restitue à merveille l’atmosphère hallucinée.
Tout juste bachelière, la pianiste monégasque Stella Almondo éblouit par son doigté. Son premier enregistrement est un concentré de romantisme russe, rendant notamment un hommage appuyé au trop méconnu Félix Blumenfeld.
La claveciniste Giulia Nuti enchaîne les six « Partitas » du maître de Leipzig avec une tendresse, une pudeur et une créativité qu’on entend rarement sur cet instrument.
La violoniste Angèle Dubeau aime la musique minimaliste de ce compositeur qui, dit-elle, la fait « grandir intellectuellement et musicalement ». Elle lui consacre un second album hommage.
Le célèbre Quatuor pour la fin du temps fut créé dans un camp de prisonniers en Allemagne, en 1941. Dans son disque, l’ensemble bruxellois Het Collectief lui adjoint une pièce hommage, le Stalag VIII-A de Tristan Murail.