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Une bourgade perdue dans le blizzard des Alpes ; une ville portuaire du Maryland des années 1920… Et à un siècle de distance, la même fureur hideuse de la foule, dépeinte avec noirceur par Sébastien Vidal et Don Tracy.
Deux nonagénaires sont visés par des assassinats. En enquêtant, les policiers découvrent qu’ils sont d’anciens volontaires de la division SS Wiking. Et le romancier Arttu Tuominen lève un coin du voile sur une période cruelle de l’histoire de la Finlande.
Une enquête criminelle dans l’immensité et la fureur de la guerre du Pacifique ? James Kestrell relève le défi et signe un pur chef d’œuvre. On redécouvre également, en réédition, la grande plume d’Eric Ambler, qui révolutionna le roman policier dans les années 1930.
Une équipe d’enquêteurs est confrontée à une triple affaire de suicide suspect, de momie incongrue et de disparition de l’épouse de son commandant dans une compétition de handisport au Japon. Intrigue complexe, écriture fluide, forte empathie pour ses personnages : tout séduit chez Benoît Séverac.
Des chasseurs lepénistes nargués par un chevreuil, perturbés par l’idylle d’un « métèque » et d’une « nympho »… C’est un terroir bien à droite qui part en vrille sous la plume sardonique de Sébastien Gendron. Plus sérieux, Antonin Varenne nous emmène à Madagascar pour ressouder un père et son fils menacé de mort.
L’ordre raciste et bien-pensant d’une petite ville de Caroline du Nord est ébranlé par une série de meurtres au sein du Ku Klux Klan. En Virginie, le premier shériff noir, élu malgré une sourde réprobation, est confronté à l’épreuve du feu après une fusillade dans un lycée. Chacun dans leur style, David Joy et S.A. Cosby s’attaquent à un arbre dont les racines plongent au plus profond du Sud profond : le suprémacisme blanc.
Un personnage et un univers récurrents… Si l’alchimie fonctionne, cela peut donner une saga à succès. La preuve avec les derniers opus de Max Monnehay, Simone Buchholz, Mercedes Rosende et Valerio Varesi.
Un papi tueur rongé par Alzheimer qui sauve une femme désespérée ; une mamie en cavale qui se planque dans un mobil-home avec un voyou des beaux quartiers… Chacun à leur manière, Benoît Philippon et Pascale Dietrich racontent des tête-à-tête savoureux, transgénérationnels, foutraques et solidaires.
Un genre aussi porté sur la critique sociale que le roman noir devait fatalement, après le passé et le présent, faire feu sur le futur. Une veine nouvelle affleure, de laquelle Hervé Le Corre extrait une contribution décisive avec Qui après nous vivrez.