
Avec Terminus Malaussène, Daniel Pennac clôt un cycle de romans ouvert il y a près de quarante ans. Une saga au centre de laquelle il avait placé un personnage au métier des plus inattendus : bouc émissaire professionnel.
Avec Terminus Malaussène, Daniel Pennac clôt un cycle de romans ouvert il y a près de quarante ans. Une saga au centre de laquelle il avait placé un personnage au métier des plus inattendus : bouc émissaire professionnel.
Le violoniste Jean-Jacques Kantorow réhabilite le compositeur italien Alfredo d’Ambrosio, injustement tombé dans l’oubli.
Le grand roi résout le litige qui oppose deux femmes pour un bébé, puis rencontre avec la reine de Saba. Et le compositeur allemand en tire un somptueux oratorio, à redécouvrir.
Nicolás Ferraro lance, sur la piste de dodus pains de cocaïne perdus dans la cambrousse, une meute de trafiquants, de paysans, de traînes-savates... et un tueur à gage. Et Michèle Pedinielli nous régale avec le retour de Diou Boccanera, confrontée à d’ex-« chiens sans collier », francs-tireurs de la guerre de classe dans l’Italie des années de plomb.
La mythique ville d’Égypte, fondée par Alexandre le Grand, conquise des siècles plus tard par Bonaparte, alternant grandeur et décadence, est explorée face à la mer, jusque dans ses « futurs antérieurs ».
Au Grenier à sel, à Avignon, cet artiste expose vidéos, sculptures, dessins et installations, qui aident à porter, sur les maux dont souffre la planète, un regard teinté d’humour, non dénué de vertus poétiques.
Schumann, Verroust, Pixis… Deux hautboïstes tirent de l’oubli des partitions du premier XIXe siècle, prouvant que l’instrument n’était, à l’époque, nullement remisé au placard.
Entre revanche sociale et crime organisé, Tom Lin raconte le parcours d’un chef de la pègre chinoise, sur fond de conquête de l’Ouest. Et Denoël nous offre une nouvelle traduction française des Chiens de paille, huis clos terrifiant opposant de vindicatifs rednecks à un yankee hautain.
Comme dans une (fausse) charade, trois premiers (et excellents) romans : le premier dans un fast-food,
le second dans une usine et un abattoir,
le dernier sur le rail
le tout pour évoquer le travail…
La soprano allemande Katharina Ruckgaber embrasse, avec une espièglerie détonnante, des mélodies d’un registre plutôt sombre. Enthousiasmant.
Pas de chance, pour une question mal comprise, l’angevine Pascaline Lepeltier n’a pu accéder à la finale du concours du meilleur sommelier du monde. Elle termine à la 4e place, ce qui est déjà un exploit au regard de l’extrême difficulté de l’exercice, concernant non seulement la connaissance des vins mais aussi des alcools, des thés, des cafés, leur présentation et leur association avec les mets.