
Par Agathe Le Berder, membre du bureau de l’Ugict-Cgt, animatrice du collectif « jeunes diplômés »
Par Agathe Le Berder, membre du bureau de l’Ugict-Cgt, animatrice du collectif « jeunes diplômés »
Emmanuel Macron a décidé de passer en force sa réforme des retraites, contre l’avis de l’ensemble des syndicats et d’une large majorité de Français·e·s. Au lieu de répondre au défi énergétique, sanitaire et environnemental, il prend la grave responsabilité de jeter le pays dans la récession et le chaos.
Le pouvoir a été acculé à dégainer le 49-3 pour faire adopter sa réforme des retraites. Notre mobilisation exceptionnelle a fait capoter l’accord avec la droite et les diverses tentatives de marchandage et de pression sur les députés. Cette réforme n’a donc aucune légitimité.
7 millions ! Les professions techniciennes, agents de maitrise représentent près d’un tiers de la population active et la colère salariale et le sentiment de déclassement augmentent fortement dans ces catégories.
Il y a 5 ans, le témoignage d’actrices hollywoodiennes lançait une lame de fond planétaire. Grâce à la parole de femmes célèbres, il devenait enfin possible d’être écoutée lorsque l’on se disait victime.
Par Caroline Blanchot, secrétaire nationale de l’Ugict-CGT La Cop 27 sur le climat se tient en ce moment en Égypte.
C’est par ce # que se multiplient, sur les réseaux sociaux, les messages de soutien aux salarié·e·s des raffineries.
Mois après mois, l’inflation progressant inexorablement, l’augmentation des salaires est devenue une question urgente pour des millions de salariés. Si l’inflation atteint aujourd’hui 6,5 % sur un an, les prévisions pour la fin de l’année sont alarmantes, car le seuil de 7 % devrait être atteint et certainement largement dépassé.
2,7%, c’est la baisse enregistrée depuis un an par les salaires des cadres et professions intermédiaires selon la DARES, qui l’évalue à 2% en moyenne pour le reste du salariat[1]. Les salaires, en euros constants, ont donc davantage baissé pour les cadres et professions intermédiaires que pour l’exécution.
Les élections législatives sonnent comme un désaveu cinglant de la politique d’Emmanuel Macron qui n’a pas de majorité pour voter ses réformes, à commencer par la retraite à 65 ans. Une bonne nouvelle, comme l’élection de nombreux députés de gauche qui pourront être les porte-voix du monde du travail et seront des points d’appuis importants pour nos luttes.
Par Fabienne Tatot, secrétaire nationale de l’Ugict-Cgt Après 14 journées d’actions, de grèves et de mobilisations interprofessionnelles depuis le 19 janvier pour défendre une retraite juste et solidaire à 60 ans avec 75 % de son dernier salaire, faut-il voir dans le passage en force du gouvernement pour imposer sa réforme un échec du syndicalisme… ou plutôt les symptômes d’un système néolibéral en train de faire vaciller notre démocratie ?
Ce dimanche ont lieu les élections législatives. Malgré la stratégie du Président de la République pour empêcher le débat, elles s’annoncent plus serrées que prévu. La colère et la lucidité grandissent.