
Avec Terminus Malaussène, Daniel Pennac clôt un cycle de romans ouvert il y a près de quarante ans. Une saga au centre de laquelle il avait placé un personnage au métier des plus inattendus : bouc émissaire professionnel.
Avec Terminus Malaussène, Daniel Pennac clôt un cycle de romans ouvert il y a près de quarante ans. Une saga au centre de laquelle il avait placé un personnage au métier des plus inattendus : bouc émissaire professionnel.
Nicolás Ferraro lance, sur la piste de dodus pains de cocaïne perdus dans la cambrousse, une meute de trafiquants, de paysans, de traînes-savates... et un tueur à gage. Et Michèle Pedinielli nous régale avec le retour de Diou Boccanera, confrontée à d’ex-« chiens sans collier », francs-tireurs de la guerre de classe dans l’Italie des années de plomb.
Comme dans une (fausse) charade, trois premiers (et excellents) romans : le premier dans un fast-food,
le second dans une usine et un abattoir,
le dernier sur le rail
le tout pour évoquer le travail…
Autour de la grève des garçons de café parisiens, en 1907, l'artiste Mathieu Colloghan a bâti un récit graphique, riche en digressions sur la dignité et la solidarité ouvrière.
Au Musée international des arts modestes, une exposition, qui réunit un fort contingent de praticiens des outils numériques, donne à voir une multiplicité de formes nées du digital et de la transformation du code en matière.
Romancier de la Guyane, Colin Niel érige le petit Darwyne, qui oscille entre le bidonville et la jungle, en révélateur de notre piètre humanité. Quant à Stephen King, toujours bon artisan, il nous régale en entrelaçant polar, roman de guerre et road trip.
Dans son premier roman, l’essayiste féministe Camille Froidevaux-Metterie, déploie douze personnages féminins autour de la naissance d’Ève, promesse d’une nouvelle ère.
Lucie Rico signe un récit à énigmes sur notre époque numérique, où la géolocalisation semble la clef de tout. Loin de toute technologie, Dominique Fabre nous fait au contraire côtoyer la misère et la pulsion d’être au monde.
Médecin légiste et romancier, le Franco-Suédois Frasse Mikardsson fascine avec un « true crime » inspiré un fait divers authentique. Sylvia Cagninacci, elle, sonde la noirceur des âmes dans une tragédie corse.