On découvre avec bonheur la beauté mélodique de cet auteur franco-flamand du XVIe siècle, aussi talentueux dans la musique sacrée que dans la musique profane.
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Carlo Gesualdo, prince italien de la Renaissance, avait bien des crimes à expier. Se tournant vers la musique sacrée, il a conçu des madrigaux audacieux, imprégnés de douleur, d’amour, de mort. Philippe Herreweghe en restitue à merveille l’atmosphère hallucinée.
Tout juste bachelière, la pianiste monégasque Stella Almondo éblouit par son doigté. Son premier enregistrement est un concentré de romantisme russe, rendant notamment un hommage appuyé au trop méconnu Félix Blumenfeld.
La claveciniste Giulia Nuti enchaîne les six « Partitas » du maître de Leipzig avec une tendresse, une pudeur et une créativité qu’on entend rarement sur cet instrument.
La violoniste Angèle Dubeau aime la musique minimaliste de ce compositeur qui, dit-elle, la fait « grandir intellectuellement et musicalement ». Elle lui consacre un second album hommage.
Le célèbre Quatuor pour la fin du temps fut créé dans un camp de prisonniers en Allemagne, en 1941. Dans son disque, l’ensemble bruxellois Het Collectief lui adjoint une pièce hommage, le Stalag VIII-A de Tristan Murail.
Le chœur de chambre Mélisme(s) s’est associé la clarinette, la contrebasse et l’accordéon du Trio Bankal pour une interprétation à la fois profonde et légère de Brahms.
Les quatre violoniste, violoncelliste et altiste ne se contentent pas d'interpréter Ravel et Debussy, ils promeuvent également un jeune compositeur talentueux, Benjamin Attahir.
Il aura fallu deux ans de travail commun entre l'ensemble La Chapelle rhénane et le Quatuor 1781 pour accoucher une interprétation de Haydn aussi puissante que chargée d'émotion.
Chopin avait conçu ses Préludes comme des improvisations ; le pianiste Jean-Nicolas Diatkine les appréhende comme un tout, alliant poésie, lyrisme et profondeur avec une pudeur et une vision incarnée.
Ce n’est que dans la deuxième moitié du XXe siècle que le « piano à bretelles » a eu droit de cité dans la musique classique.
Une fantaisie lyrique, à l’humour échevelé : On purge bébé est l’œuvre testamentaire du compositeur belge Philippe Boesmans. À découvrir en replay sur Arte.